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Je suis le petit dernier d’une fratrie de sept enfants.

Ma première année sur terre se fait dans un Centre de l’enfance et mes premiers pas se font loin des miens.

J’apprends bien vite le motif d’une telle séparation par maman.

Papa fut un fidèle soldat que la patrie a enrôlé de force pour se battre pour la France. 

Le pauvre, il a eu la malchance d’être fait prisonnier de guerre et mené dans les camps de la mort, il réussit à échapper à ces bourreaux mais cela ne fut pas sans conséquences , pendant sa longue détention il fut atteint par une terrible maladie qui lui laisse un sursis de courte durée.

Premier mois de ma naissance, papa ferme les yeux pour toujours sans jamais pouvoir me serrer contre son cœur et va rejoindre les étoiles, seul souvenir un monument aux morts et une maman veuve de guerre en grande détresse.

Mes six premières années de mon existence je les passe encadrées d’une famille unie.

7 ans un âge innocent, un âge où j’ai soif de vivre et de découvrir le monde, un âge où l’amour du mère est important, et surtout un âge pour découvrir que le monde des adultes détiennent la science infuse pour détruire une famille.

7 ans, arraché de force du sein de maman je fut mis sous la tutelle des Anciens Combattants, ne sachant pas lire et écrire une assistante sociale eu la plus brillante idée de me faire incarcérer dans un Institut Médicaux Pédagogique destiné à l’époque pour les intellectuels du cerveau (Centre de L’Enfance ),coïncidence avec ma naissance.

7 ans, comment prétendre qu’à cette âge un enfant ne sachant ni lire ni écrire souffre de débilité, je pense que le mal est plus profond et que le monde des adultes est incompétent dans cette matière. J’ai eu beau supplier mes ravisseurs, ces derniers cèdes pas et m’emprisonne pendant 7ans.

Pendant cette longue et interminable détention j’en suis sorti avec un niveau aussi bas que je suis entré puisque j’ai quitté l’école , je ne savais toujours pas lire ni écrire.

Treize ans et demi , je prend la décision de m’évader de cette belle et noble institution.

Je me retrouve seul et perdu , peur d’entrer chez moi et de me faire disputer, je décide d’épouser la rue. N’ayant aucune expérience de la vie je fais connaissance et j’apprends les rudiments pour survivre par des méthodes que je regrette, bien vite je me débrouille seul en allant commettre des menus larcins.

Mal acquis ne profite jamais, première arrestation par la police, tout juste 14 ans je suis incarcéré à la Maison D’arrêt à partir de là, des nouvelles règles s’imposent, j’entre dans la cour des grands où débute ma formation, je suis à l’école du Crime.

Juste pour une tentative de vol dans une grande surface pour remplir mon estomac, je suis condamné à 15 jours de prison ferme.

A ma sortie, pris en charge par des éducateurs ayant des niveaux encore plus faible que le mien. Je fus incarcéré à nouveau dans un centre pour les jeunes délinquants et j’en suis sorti avec un bagage de super délinquant, ça va me coûter très cher.

1972, personne pour m’encadrer pas une seule main tendue pas un seul professionnel pour les jeunes en difficultés.

J’ai continué dans la mauvaise direction avec à la clé 15 années derrière les barreaux,

les années volées par les anciens combattant et trois années dans les centres pour jeunes délinquants.

25 années d’incarcération grâce à ces institutions qui se prennent pour Dieu et détruisent une vie.

1994, le monde s’écroule à mes pieds, la plus mauvaise nouvelle, maman se meurt et ferme les yeux doucement, ils ne s’ouvriront plus jamais,adieu petite mère chérie pardon.

1995, le destin voir la malchance me poursuit, suite à une sciatique paralysante, je suis dirigé sur une clinique dans le Puy de Dôme.

Diagnostique du médecin: il faut une opération en urgence, sinon je risque la paralysie, je vais être condamné à passer ma vie dans un fauteuil roulant.

Hélas cette opération vient m'handicaper, pendant deux années, j’ai eu des brûlures dans le bas du dos avec l‘impossibilité de marcher plus de 300 mètres.

1997, le même chirurgien me met en confiance pour me délivrer de cette souffrance il s’acharne de nouveau sur mon rachis pour cette fois me condamner à vie dans la douleur.

Brûlure et blocage sur le rachis lombaire, lombalgie chronique à répétions avec des violentes douleurs dans l’aine, deux sciatiques cuisse droite, cuisse gauche, violentes douleurs au mollet gauche avec des crampes et les cervicales en très mauvais état, avec des fortes brûlures dans les bras.

Ainsi que l’apparition d’un état dépressif sur un fond de personnalité très sévères avec tendances suicidaires.

2002 à 2008, une juridiction me reconnaît invalide à 79% avec l’interdiction formelle d’exercer une activité et m’octroie une allocation d’handicapé.

Mars 2008 suppression de mon allocation adulte handicapé.

Le 08/10/08 . Un Tribunal du Contentieux de l'Incapacité me convoque, un expert est désigné ce dernier reconnaît que mon état c’est aggravé depuis 2002 et que je souffre de pathologies graves, mes il supprime mes droits sur mon allocation et me maintient un taux d‘invalidité à 79%.

Toujours grâce à cette juridiction, je n'arrive plus à faire face au harcèlement d'organismes de crédits pour payer ma maison, je suis dans l'obligation de m'inscrire à la banque de France qui eux même dénoncent le principe dégoûtant de cette administration.

Braves gens je ne fais pas l’aumône,je tiens juste à  montrer le bon côté d’une telle administration qui se prend pour Dieu le père et mène les gens à commettre l'irréparable.

Ces derniers restent insensibles à la détresse et à la souffrance humaine et applique la plus mauvaise des politiques, laisser les gens mourir de faim.